15 conseil n°
Avons-nous tous un terrain allergique ?
Si au moins l’un de vos parents souffre d’allergies ou d’eczéma atopique, vous êtes considéré comme une « personne à risque allergique ». Un héritage qui cependant n’explique pas tout.
S’il n’existe pas un gène de l’allergie, la prédisposition familiale ou personnelle, appelée atopie, ne fait aucun doute. Un enfant dont les 2 parents sont atteints d’allergie respiratoire (asthme ou rhinite allergique) « a ainsi 60 % de risques d’être lui-même malade, 30 % si un seul parent est atteint et 15 % si ce n’est le cas d’aucun des deux. ». Pour autant, l’enfant pourra développer une allergie totalement différente de celle de ses parents et personne ne peut prédire ni l’intensité ni la fréquence des crises.
Une réaction excessive
Mais, « on ne devient pas allergique du jour au lendemain », explique le docteur Patrick Ruffin, pneumo-allergologue. « Il faut, dans un premier temps, rencontrer l’allergène, être sensibilisé à son sujet, c’est-à-dire fabriquer et mettre en “mémoire” la réponse immunitaire appropriée, pour la prochaine rencontre. » Ce n’est qu’en cas de réponses aussi inadaptées que démesurées, que l’on parle d’allergie.
Sources :
https://www.psychologies.com/Bien-etre/Prevention/Hygiene-de-vie/Articles-et-Dossiers/Sommes-nous-tous-allergiques
https://asthme-allergies.org/allergies/
https://www.creapharma.ch/allergieN.htm
Un environnement néfaste
Parmi les allergènes les plus connus, figurent les pollens d’arbres ou de graminées, les acariens et les poils d’animaux, mais aussi les moisissures, le latex, certains aliments (cacahuètes, noix, crustacés, œufs…) ou médicaments. Sans oublier les produits chimiques.
Quelle que soit l’allergie dont vous souffrez, les crises peuvent être favorisées et les symptômes exacerbés par le tabagisme, l’utilisation de produits d’entretien ou cosmétiques, la pollution de l’air extérieur...
Apprenez à vous en protéger.
